Le Conseil fédéral a modifié l’ordonnance sur le taux d’intérêt maximal pour le crédit à la consommation le 11 décembre 2015. Les autorités fédérales espèrent ainsi préserver les consommateurs qui ne seraient pas capable d’assumer des dettes grâce à cet abaissement du taux maximal de 15 % à 10 %. Cependant, cette diminution n’apparaît pas comme nécessaire à la protection du consommateur puisqu’il existe déjà des mesures strictes :
Les crédits représentent avant-tout un risque du côté des banques puisqu’il s’agit d’avancer une somme d’argent à un individu qui ne la possède pas encore. Afin d’assumer un prêt dont le remboursement est garanti sur un futur qu’elles ne maîtrisent pas, elles se doivent d’obtenir des garanties fournies par:
C’est seulement après validation de la solvabilité du demandeur que les banques accordent leur confiance pour un crédit à la consommation. D’ailleurs, le taux d’attribution des crédits est faible par rapport au nombre de demandes.
La fixation du taux d’intérêt déterminé par la banque englobe deux types de coûts supportés par l’institution financière :
Ces coûts, nécessaires à la bonne marche financière des banques, sont fixes. Que se passera-t-il en cas de diminution des taux ? Afin de continuer à couvrir les coûts, les banques devront faire appel à d’autres solutions de financement pour entrer dans leurs frais. Il pourrait y avoir par exemple:
La baisse du taux d’intérêt pour les crédits à la consommation décidée par le Conseil Fédéral en décembre 2015, n’apparaît alors pas comme un outil nécessaire à la protection de l’endettement pour les consommateurs.
Faut-il attendre l’entrée en vigueur du nouveau taux d’intérêt pour le crédit à la consommation avant d’effectuer une demande de crédit ? Le mieux reste de faire appel à un conseiller spécialisé. Notre partenaire Multicrédit, par exemple, pourra vous proposer une analyse complète de votre situation et de vos possibilités d’emprunt.