Je n’ai jamais fait de crédit. Honnêtement, ce que j’en ai entendu (en particulier suite à des reportages en France sur le sujet) n’est pas reluisant : surendettement, mensualités trop élevées, remboursements qui n’en finissent pas, bref, spirale infernale. Et puis je me suis posé la question : au fond, qu’en est-il en Suisse ?
J’ai donc fait mon enquête. Il faut bien l’avouer, après m’être renseignée, la législation française et la législation suisse, lorsque l’on aborde le domaine du crédit, est bien différente. Ce qui est permis en France ne l’est pas en Suisse.
Tout d’abord, j’ai appris qu’il existe en Suisse une association pour la gestion d’une centrale d’information de crédit, la « ZEK ». Il s’agit d’une association qui regroupe les informations sur toutes les demandes de crédit en Suisse. En France, facile d’obtenir de nombreux crédits. En Suisse, plus difficile déjà : toute demande de crédit passe par une information récupérée auprès de la ZEK.
En effet, pour qu’une demande de crédit soit acceptée, l’organisme qui livre le crédit va s’enquérir de votre situation auprès de la ZEK, et étudier sérieusement votre dossier. Rien à voir avec d’autres pays où l’on vous laisse vous endetter à loisir. Dans notre beau pays, vous n’avez droit à un crédit que si vous êtes capable de le rembourser. Surendettement, impossibilité de payer ses mensualité : ces cas sont rarissimes en Suisse.
Me voilà rassurée ! En Suisse, tout est contrôlé ! Soit, faire un crédit est quelque chose de « sécurisé », mais pourquoi vouloir faire une telle démarche ?
Bref, le monde du crédit tel que dépeint par certains reporters, en France, n’a, je l’ai découvert, rien à voir avec le monde du crédit en Suisse !